Samedi 27 février et mardi 1er mars 2022, Thaïs Naucelle-Jardel disputait ses premiers championnats d’Europe. De Novi Sad (Serbie), elle repart sans médaille mais avec l’envie de faire mieux.
Dans un contexte international compliqué, Thaïs Naucelle-Jardel a disputé son premier grand championnat international en Serbie. La jeune caennaise U20, 40e de l’épreuve individuelle, est repartie quelque peu frustrée de Novi Sad. « Ce n’était pas le résultat attendu. Je perds deux matchs en poule que je dois gagner mais il y avait le stress de la compétition » explique-t-elle. En tableau à élimination directe, face à la roumaine Bianca Morioanu, elle m’a pas trouvé la solution. « Elle m’avait déjà battu en poule à Luxembourg. Elle a été plus forte sur le match. C’est dommage car nous avons rencontré la Roumanie par équipe et je l’ai battu 5-1 sur mon relai. Je me dis après coup qu’il y avait sûrement mieux à faire« .
Dixièmes par équipe
Par équipe justement, l’équipe de France rêvait de médaille. Un rêve qui s’est envolé dès les 8e de finale. « On chute contre l’Allemagne qui va finir deuxième ensuite. Cela ne se joue pas à grand chose. Je n’étais pas prévue sur ce match (elle était remplaçante au départ, NDLR) mais Sophie Chavingy s’est blessée au premier relai. Ce n’a pas été facile de rentrer dans le match dans ces conditions« . Finalement, les bleus iront chercher la 10e place lors des matchs de classement.
Obejctif Dubaï désormais
Rentrée jeudi 3 mars en France, Thaïs Naucelle-Jardel garde de ces « Europe » le souvenir d’une compétition « au niveau élevé« . Pour elle, « c’était une sacré expérience. Il n’y avait que les meilleures de chaque nation« . Avant de poursuivre : « cela reste une super semaine. Partir avec tous les français, s’encourager les uns, les autres… On représentait la France, c’est quelque chose quand même !« . Une saveur qu’elle espère vite retrouver début avril lors des championnats du Monde à Dubaï (2-10 avril). « Je vais devoir valider ma sélection la semaine prochaine lors du circuit national senior de Nantes« . Déterminée, Thaïs ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.
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